Bassin versant de l’Esves : 
Loches Sud Touraine s’engage pour la qualité de l’eau

Loches Sud Touraine s’engage à améliorer la qualité de l’eau sur le bassin versant de l’Esves. mercredi 28 octobre,  la Communauté de Communes en la personne de son président, Gérard Hénault, a signé un Contrat Territorial de réduction des pollutions diffuses avec ses partenaires : l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, le Conseil Régional, la Chambre d’Agriculture d’Indre-et-Loire et le Gabbto (Groupement des Agriculteurs Biologiques et Biodynamiques de Touraine).

Une pollution diffuse est une contamination des eaux par une substance indésirable dont l’origine n’est pas ponctuelle mais issue d’une multitude de sources dispersées dans l’espace et dans le temps. Contrairement à une pollution accidentelle, qui se produit localement, ponctuellement et souvent massivement, une pollution diffuse est peu visible et difficilement identifiable. Son effet sur l’environnement n’en est pas moins important. Sur le bassin versant de l’Esves (15 communes, 20.000 hectares de surfaces agricoles et 400 exploitations), les pollutions diffuses, d’origine agricole et non agricole, sont responsables d’une partie de la dégradation de la qualité de l’eau. « On veut que l’eau retrouve sa pureté, que toute la faune et la flore soient là et qu’on puisse l’utiliser pour la consommation humaine », souligne Gérard Hénault. « Les sources d’eau sont vulnérables en fonction de leur localisation et cela montre l’importance de mettre en place des changements de pratiques agricoles et non agricoles  » explique Guillaume Guérineau, animateur eau et environnement à la Communauté de Communes.

Loches Sud Touraine et ses partenaires vont donc agir sur 3 leviers d’action :

  • Le changement des systèmes de culture et des méthodes de travail dans les communes
  • La réduction des quantités d’intrants apportées
  • La limitation des transferts vers les milieux aquatiques

Un programme d’actions de 402 500 euros sur 3 ans a été présenté à l’ensemble des partenaires et des acteurs du territoire présents lors de la signature. Il comprend notamment une sensibilisation des exploitants agricoles et des communes au cheminement de l’eau, le suivi et l’analyse des eaux superficielles, la protection des sources et des zones humides, l’augmentation des surfaces en agriculture biologique, etc. « C’est important d’agir – a souligné Michelle Rivet, vice-présidente du Conseil Régional– il faut prévenir car guérir coûte trop cher« .

Financé notamment à 57% par l’Agence de l’eau Loire-Bretagne et 24% par Loches Sud Touraine, ce programme vient en complément d’un contrat territorial déjà en place depuis 2017 sur l’entretien et la restauration des milieux aquatiques.